- 15 mai 2019, 14:35
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▲ Douze villageois en colère (Adaption LGEL du film “Douze hommes en colère”)
Dans le village de Thiercelieux, douze habitants débattent de l’implication du Bouc Émissaire dans le meurtre d’un Simple Villageois retrouvé inanimé le matin-même. Onze d’entre eux pensent l’accusé coupable ; seul l’Ancien n’est pas certain de la culpabilité du pauvre homme et fait part de sérieux doutes, les exposant les uns après les autres.
Selon l’Ancien, des failles existent dans l’enquête, comme les traces de morsure sur le corps de la victime. Des traces de sauce salade ont été retrouvé dans la plaie, la même sauce salade qui a tâché le t-shirt du Bouc Émissaire. Or, tout le monde a mangé de la salade avec la même sauce la veille parce qu’elle était en promotion au supermarché du coin.
Après une discussion de quelques minutes, l’Ancien propose un nouveau vote en secret sans qu'il y prenne part et propose de se ranger à la décision majoritaire si tous votent coupable. Dans le cas contraire, ils discuteront de l'affaire. Le Salvateur vote non-coupable car il comprend les doutes exprimés et s’était laissé influencer par les autres villageois lors du premier vote.
Le débat arrive ensuite sur les paroles de la Petite fille, qui dit avoir entendu le corps tomber et le Bouc Émissaire hurler : « Je vais te tuer », alors que le bruit de la tempête ne permettait pas de l’entendre.
Le débat se prolonge à nouveau, toujours sur le témoignage de la Petite Fille qui dit également avoir vu le Bouc Émissaire s'enfuir après le crime. Pourtant, lorsque la Voyante fait une reconstitution du trajet entre le lit de celle-ci et sa porte, il s'avère que le temps est beaucoup plus long en réalité que celui établi dans le témoignage. Le Chien-Loup perd son calme et veut s'en prendre physiquement à la Voyante en lui disant qu'il va la tuer, démontrant malgré lui que cette phrase peut être prononcée sans vouloir passer à l'acte. Trois habitants, les Frères, changent alors d’avis en faveur de la non-culpabilité.
Le Chasseur en revanche maintient vigoureusement son accusation contre le jeune homme et veut son exécution rapide. L’Idiot du Village explique quant à lui que l'accusé vient d'un quartier pauvre et donc qu'on ne peut lui faire confiance, et tente de convaincre les autres qu'il a raison, utilisant des arguments ouvertement racistes. Plus personne ne l'écoute et tous lui tournent le dos pour montrer leur désapprobation.
Le Joueur de Flûte, lui, se fie au témoignage oculaire d'une Simple Villageoise qui dit avoir vu le crime. Pourtant, le Corbeau a remarqué qu'elle avait lors de l'audience des traces sur le haut du nez, démontrant qu'elle porte des lunettes au quotidien. Or, elle disait s'être couchée et être dans son lit au moment où le crime s'est produit et donc ne les portait probablement pas. Il exprime alors un doute sur le fait qu'elle ait pu voir nettement la scène.
Face à tous ces éléments faisant du Bouc Émissaire le suspect idéal mais également ces incohérences dans les différents témoignages à son encontre, les douze villageois doivent alors voter et se mettre d’accord à l’unanimité pour juger de la culpabilité, ou non, du jeune homme...
▲ Asterix et Obélix : Mission sauvetage de Thiercelieux. (Invention de la suite de : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre)
En revenant d'Egypte après avoir sauvé Numérobis, construit un palais en à peine plus de trois mois et humilié César, nos deux valeureux gaulois sont passés par un petit village un peu trop calme puis parfois un peu plus moins calme qui leur rappelait leur doux foyer, à l'exception près des sangliers. Pour le plus grand malheur d'Obélix, Panoramix lui apprit qu'ici, des créatures avaient fait disparaître les sangliers, il s'agissait des loups-garous. Rien de bien effrayant en somme, à côté d'Idéfix ils feraient bien pâle figure, s'imaginait le gaulois à la bedaine bien pleine...
Après avoir insisté et insisté auprès d'Astérix, Obélix parvint à le convaincre de lutter contre l'envahisseur ici même à Thiercelieux, de renvoyer tous les loups-garous chez eux, ou encore mieux, les expulser chez les Romains afin de rétablir paix et sangliers dans ce beau village où les deux compagnons et leur druide furent si bien accueillis par le salvateur, la petite fille, ou encore le cupidon (très occupé à dire merci à la vie, chanter la vie, danser la vie et n'être qu'amour).
L'ancien, sage, érudit, qui avait déjà échangé de précieux grimoires et encyclopédies avec Panoramix, confia aux deux téméraires gaulois que s'ils souhaitaient venir à bout des loups-garous, ils devraient attendre la tombée de la nuit. Durant la journée, ils en profitèrent alors pour faire connaissance avec le reste du village, Panoramix se lia d'amitié avec le cupidon, si bien que ce dernier décocha deux flèches en direction du druide et de la voyante qui tombèrent éperdument amoureux. Ils visitèrent également un peu les lieux, notamment un phare qui appartenait visiblement à un habitant nommé "Jou", qui semblait avoir de très bons goûts en matière d'architecture.
Une fois la nuit tombée, Astérix et Obélix réclamèrent la potion à Panoramix (bien qu'Obélix soit tombé dedans lorsqu'il était petit...) mais celui-ci était bien trop occupé à se lover dans les bras de sa chère et tendre voyante. Les deux gaulois ne remarquèrent donc pas que les potions qu'ils trouvèrent étaient en réalité confectionnées par la sorcière et comme il y avait deux chaudrons différents, Obélix supposa que le druide avait jugé bon d'en préparer un tout entier pour lui seul... La sorcière n'avait pas imaginé qu'un être humain puisse engloutir tout un chaudron de potion, et surtout pas de cette potion, bien connue de tout le village pour être mortelle... Autant vous dire que les Romains n'ont pas été dérangés par les loups-garous et que les sangliers ne sont pas près de revenir à Thiercelieux de sitôt.






▲ Douze villageois en colère (Adaption LGEL du film “Douze hommes en colère”)
Dans le village de Thiercelieux, douze habitants débattent de l’implication du Bouc Émissaire dans le meurtre d’un Simple Villageois retrouvé inanimé le matin-même. Onze d’entre eux pensent l’accusé coupable ; seul l’Ancien n’est pas certain de la culpabilité du pauvre homme et fait part de sérieux doutes, les exposant les uns après les autres.
Selon l’Ancien, des failles existent dans l’enquête, comme les traces de morsure sur le corps de la victime. Des traces de sauce salade ont été retrouvé dans la plaie, la même sauce salade qui a tâché le t-shirt du Bouc Émissaire. Or, tout le monde a mangé de la salade avec la même sauce la veille parce qu’elle était en promotion au supermarché du coin.
Après une discussion de quelques minutes, l’Ancien propose un nouveau vote en secret sans qu'il y prenne part et propose de se ranger à la décision majoritaire si tous votent coupable. Dans le cas contraire, ils discuteront de l'affaire. Le Salvateur vote non-coupable car il comprend les doutes exprimés et s’était laissé influencer par les autres villageois lors du premier vote.
Le débat arrive ensuite sur les paroles de la Petite fille, qui dit avoir entendu le corps tomber et le Bouc Émissaire hurler : « Je vais te tuer », alors que le bruit de la tempête ne permettait pas de l’entendre.
Le débat se prolonge à nouveau, toujours sur le témoignage de la Petite Fille qui dit également avoir vu le Bouc Émissaire s'enfuir après le crime. Pourtant, lorsque la Voyante fait une reconstitution du trajet entre le lit de celle-ci et sa porte, il s'avère que le temps est beaucoup plus long en réalité que celui établi dans le témoignage. Le Chien-Loup perd son calme et veut s'en prendre physiquement à la Voyante en lui disant qu'il va la tuer, démontrant malgré lui que cette phrase peut être prononcée sans vouloir passer à l'acte. Trois habitants, les Frères, changent alors d’avis en faveur de la non-culpabilité.
Le Chasseur en revanche maintient vigoureusement son accusation contre le jeune homme et veut son exécution rapide. L’Idiot du Village explique quant à lui que l'accusé vient d'un quartier pauvre et donc qu'on ne peut lui faire confiance, et tente de convaincre les autres qu'il a raison, utilisant des arguments ouvertement racistes. Plus personne ne l'écoute et tous lui tournent le dos pour montrer leur désapprobation.
Le Joueur de Flûte, lui, se fie au témoignage oculaire d'une Simple Villageoise qui dit avoir vu le crime. Pourtant, le Corbeau a remarqué qu'elle avait lors de l'audience des traces sur le haut du nez, démontrant qu'elle porte des lunettes au quotidien. Or, elle disait s'être couchée et être dans son lit au moment où le crime s'est produit et donc ne les portait probablement pas. Il exprime alors un doute sur le fait qu'elle ait pu voir nettement la scène.
Face à tous ces éléments faisant du Bouc Émissaire le suspect idéal mais également ces incohérences dans les différents témoignages à son encontre, les douze villageois doivent alors voter et se mettre d’accord à l’unanimité pour juger de la culpabilité, ou non, du jeune homme...
▲ Asterix et Obélix : Mission sauvetage de Thiercelieux. (Invention de la suite de : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre)
En revenant d'Egypte après avoir sauvé Numérobis, construit un palais en à peine plus de trois mois et humilié César, nos deux valeureux gaulois sont passés par un petit village un peu trop calme puis parfois un peu plus moins calme qui leur rappelait leur doux foyer, à l'exception près des sangliers. Pour le plus grand malheur d'Obélix, Panoramix lui apprit qu'ici, des créatures avaient fait disparaître les sangliers, il s'agissait des loups-garous. Rien de bien effrayant en somme, à côté d'Idéfix ils feraient bien pâle figure, s'imaginait le gaulois à la bedaine bien pleine...
Après avoir insisté et insisté auprès d'Astérix, Obélix parvint à le convaincre de lutter contre l'envahisseur ici même à Thiercelieux, de renvoyer tous les loups-garous chez eux, ou encore mieux, les expulser chez les Romains afin de rétablir paix et sangliers dans ce beau village où les deux compagnons et leur druide furent si bien accueillis par le salvateur, la petite fille, ou encore le cupidon (très occupé à dire merci à la vie, chanter la vie, danser la vie et n'être qu'amour).
L'ancien, sage, érudit, qui avait déjà échangé de précieux grimoires et encyclopédies avec Panoramix, confia aux deux téméraires gaulois que s'ils souhaitaient venir à bout des loups-garous, ils devraient attendre la tombée de la nuit. Durant la journée, ils en profitèrent alors pour faire connaissance avec le reste du village, Panoramix se lia d'amitié avec le cupidon, si bien que ce dernier décocha deux flèches en direction du druide et de la voyante qui tombèrent éperdument amoureux. Ils visitèrent également un peu les lieux, notamment un phare qui appartenait visiblement à un habitant nommé "Jou", qui semblait avoir de très bons goûts en matière d'architecture.
Une fois la nuit tombée, Astérix et Obélix réclamèrent la potion à Panoramix (bien qu'Obélix soit tombé dedans lorsqu'il était petit...) mais celui-ci était bien trop occupé à se lover dans les bras de sa chère et tendre voyante. Les deux gaulois ne remarquèrent donc pas que les potions qu'ils trouvèrent étaient en réalité confectionnées par la sorcière et comme il y avait deux chaudrons différents, Obélix supposa que le druide avait jugé bon d'en préparer un tout entier pour lui seul... La sorcière n'avait pas imaginé qu'un être humain puisse engloutir tout un chaudron de potion, et surtout pas de cette potion, bien connue de tout le village pour être mortelle... Autant vous dire que les Romains n'ont pas été dérangés par les loups-garous et que les sangliers ne sont pas près de revenir à Thiercelieux de sitôt.